mercredi 12 décembre 2012
Premières Lignes: Quelques idées pour l'avenir...
Le nouvel an arrive à grand pas et Éric Péladeau, bédéiste et président du Studio coopératif Premières Lignes, partage avec nous quelques réflexions sur la nouvelle direction de Premières Lignes ainsi que des projets à venir.
Libellés :
bande dessinée,
BD,
éditeur,
entrevue,
Eric Peladeau,
Gatineau,
nouveautés,
Premières Lignes
dimanche 9 décembre 2012
Lancement du collectif AMALGAME de l'ÉMI
Un nouveau collectif des finissants en bande dessinée de l’ÉMI sera lancé la semaine prochaine.
L'ÉMI, la RÉÉÉMI, l'AGE et les étudiants finissants en BD de l'ÉMI vous invitent le 11 décembre au lancement de AMALGAME le nouveau collectif des finissants en bande dessinée de l’ÉMI.
L'ÉMI, la RÉÉÉMI, l'AGE et les étudiants finissants en BD de l'ÉMI vous invitent le 11 décembre au lancement de AMALGAME le nouveau collectif des finissants en bande dessinée de l’ÉMI.
Libellés :
activités,
Amalgame,
bande dessinée,
BD,
collectif,
Ecole Multidisciplinaire de l'Image,
EMI,
événement
samedi 8 décembre 2012
Un bédéiste heureux
C’est un homme comblé et heureux que j’ai rencontré dernièrement au Salon du livre de Montréal. Jean-Sébastien Bérubé, après cinq ans de travail et de recherche, nous présentait le 4e et dernier tome de sa série historique sur Radisson. Jean-Sébastien Bérubé détient un baccalauréat en bande dessinée de l’ÉMI de l’université du Québec en Outaouais. Il faisait partie de la troisième cohorte de bachelier. En 2004, il fût l’invité de la relève au RVBDG. Il garde un excellent souvenir de ses plusieurs passages au RVBDG, premièrement comme étudiant et ensuite comme bédéiste. Pour lui, c’était un avantage d’avoir un événement BD tout près pendant ses études. Cela lui a donné une chance de se faire connaître du public et des gens de l’industrie.
Avec Jean-Sébastien Bérubé au Salon du livre de Montréal 2012 |
La série Radisson n’aurais pu conclure sans l’apport du public. En effet en avril dernier, Glénat Québec avait décidé d’annuler la publication de la suite de Radisson après seulement 3 volumes. En l’espace de 24 heures, une pétition électronique circulait pour protester et le site de Glénat Québec était pris d’assaut par des bédéphiles déçus. Rapidement l’éditeur et Jean-Sébastien ont conclu une entente qui permettait de terminer la série en 4 tomes au lieu des 5 prévus initialement. Du jamais vu dans le monde de la bande dessinée.
Pour Jean-Sébastien, cet événement l’a touché profondément. Il ne s’attendait pas à une telle réaction du public, surtout que son éditeur reviendrait aussi rapidement sur sa décision. En sachant que la bande dessinée historique n’est pas un créneau très vendeur dans la francophonie, Jean-Sébastien comprenait un peu la décision de la maison d’édition. Mais pour une fois un québécois nous racontait les aventures d’un héros québecois. Jean-Sébastien a été très soucieux des détails historiques. Sa représentation des amérindiens est authentique. Ils portent les bonnes sortes de plumes! Par le passé, une bande dessinée historique sur la nouvelle-france était écrite par des européens qui en faisaient une idéalisation un peu far-west version film Américain. Jean-Sébastien est sorti de cette aventure ému, dépassé un peu par le phénomène mais surtout reconnaissant.
Après que sa tournée de promotion pour Radisson sera terminée, il va entreprendre le travail sur le roman graphique d’un voyage qu’il a fait au Tibet. Une oeuvre qui se voudra un carnet voyage en noir et blanc dans un style tout à fait différent de Radisson. Il a le temps de s’y mettre ayant reçu une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec. Il n’a pas encore trouvé d’éditeur mais je suis certaine qu’il trouvera facilement preneur. Vivement son retour à la maison pour commencer ce nouveau projet.
Artistes et amateurs de BD: Vous avez des projets, critiques, nouveautés, événements à partager? N'hésitez pas à nous faire parvenir vos suggestions au RVBD.Gatineau@gmail.com ou faites-nous part de vos commentaires!
Libellés :
bande dessinée,
BD,
EMI,
entrevue,
Jean-Sébastien Bérubé,
Montréal,
Radisson,
Rendez-vous de la BD,
Salon du Livre
vendredi 9 novembre 2012
Bill Slavin et mon éléphant
Adulte, je n’ai jamais complètement gradué aux livres sans images. J’ai continué à lire des bandes dessinées pour le grand malheur de plusieurs de mes professeurs de français et de mes parents.
Bill Slavin, moi et sa conjointe. |
Parfois, les auteurs que je rencontre, je ne connais pas leur oeuvre à priori. C’était le cas avec Bill Slavin. Il était un invité du 8e RVIBDG en 2007 au Musée Canadien des Civilisations à Gatineau. Il était un des deux anglophones invités. En plus d’eux, il y avait la même diversité francophone des deux côtés de l’Atlantique. Une douzaine de bédéistes en tout.
Bill Slavin dessinant mon éléphant |
Pas tous nos invités parlaient anglais et M. Slavin ne parlait pas beaucoup français donc je l’ai gentiment aidé. Et j’ai appris à le connaître un peu mieux. Il y avait une exposition de ses illustrations et j’aimais bien ce qu’il dessinait. C’était surtout pour la jeunesse. À la fin du festival, je lui ai demandé de me faire un dessin pour mon mur des chef-d’oeuvres. Tout de go, il me dessine un éléphant en trench coat avec un fédora qui me dit «Merci pour la translatine».
Pendant quelques années, mon éléphant de Bill Slavin a eu sa place d’honneur sur mon mur. Au début de 2010, un incendie a décimé ma collection. Mais par hasard, Bill m’envoie un courriel pour son nouveau blog. Un blog qui parlait de la création de sa prochaine bande dessinée. Le personnage principal était un éléphant en trench coat et fédora qui s’appelait Otto. Mon éléphant lui avait inspiré une bande dessinée...
Aller voir son blog sur la création d’Otto : http://bigcityotto.blogspot.ca/2010/07/star-is-born-imagining-otto_9811.html.
À l’automne 2011, sa bande dessinée a été publié. Et maintenant à défaut d’avoir un dessin, j’ai une bd que j’ai un (très très très) petit peu inspirée. Milles fois mieux!
Artistes et amateurs de BD: Vous avez des projets, critiques, nouveautés, événements à partager? N'hésitez pas à nous faire parvenir vos suggestions au RVBD.Gatineau@gmail.com ou faites-nous part de vos commentaires!
Libellés :
bande dessinée,
Bill Slavin,
Rendez-vous de la BD
mercredi 7 novembre 2012
Prix Marc-Olivier Lavertu 2012
Le Prix Marc-Olivier Lavertu de l'EMI revient cette année à Iris et Zviane pour le premier tome de L'ostie d'chat publié aux éditions Delcourt.
Les lauréates se méritent une bourse de 250$ offerte par le collectif Plan B.
Elles seront également invitées à venir rencontrer les étudiants et étudiantes lors de la session d'hiver.
Source : Sylvain Lemay
Artistes et amateurs de BD: Vous avez des projets, critiques, nouveautés, événements à partager? N'hésitez pas à nous faire parvenir vos suggestions au RVBD.Gatineau@gmail.com ou faites-nous part de vos commentaires!
Les lauréates se méritent une bourse de 250$ offerte par le collectif Plan B.
Elles seront également invitées à venir rencontrer les étudiants et étudiantes lors de la session d'hiver.
Source : Sylvain Lemay
Artistes et amateurs de BD: Vous avez des projets, critiques, nouveautés, événements à partager? N'hésitez pas à nous faire parvenir vos suggestions au RVBD.Gatineau@gmail.com ou faites-nous part de vos commentaires!
mardi 23 octobre 2012
'Marathon' d'Éric Vignault: La ligne d'arrivée!
Ce soir avait lieu le vernissage de l'exposition- et la grande conclusion- du projet Marathon d'Éric Vignault, nominé pour la plus longue planche de BD aux records du monde Guiness.
Entamé en 1988, le récit de Go, un petit lapin sympathique et un peu dépassé pas les événements et personnages étranges qu'il rencontre, s'étend sur une seule planche, un rouleau de 80 mètres. Les visiteurs et médias réunis ont pu assister à l'encrage de la toute dernière case de cette épopée loufoque.
Sylvain Lemay, professeur en bande dessinée à l'EMI et président du CA des Rendez-vous de la Bande Dessinée de Gatineau a présenté l'artiste et son oeuvre:
Éric Vignault est un artiste multidisciplinaire qui, au cours de sa carrière, a touché à la musique, à la bande dessinée et à l'animation.
Il a d'abord réussi à placer sa série de strips, Le chien con,= dans les pages des revues WOW! et FAN CLUB à la fin des année 80, puis dans CROC pour une douzaine de numéros de 1994 à 1995.
Avec Marathon, Éric Vignault redéfinit le concept de gag en une planche. Dans cette forme classique de structure humoristique, bien connue des lecteurs de bande dessinée franco-belge, un gag se développe entre six et douze cases. Ici, l'auteur fait la même chose mais sur près de 2000 cases! [...]
Éric Vignault a débuté ce récit en 1988, donc bien avant le développement d'internet. Pourtant il y a quelque chose dans ce projet qui n'est pas sans rappeler certaines expérimentations entre la planche de bande dessinée et le défilement que permet un écran d'ordinateur. Je pense notamment à certaines oeuvres de Scott McCloud. Mais là encore, ces planches/écrans s'arrêtent bien avant les 80 mètres de Marathon.
Au fil des cases qui s'étendent au long des murs de la salle, le lecteur peut entrevoir l'évolution de Go et du style de l'artiste à travers les ans.
Est-ce une libération ou un vide qui suit la conclusion d'un projet d'une telle envergure? Face à cette question, Vignault a exprimé son attachement aux personnages et leurs aventures ainsi que le désir de poursuivre le récit de Go. Toutefois, la planche 2, et celles qui suivront, seront probablement en format plus conventionnel.
Venez admirer Marathon, jusqu'au 8 novembre à l’Espacémi du pavillon Lucien-Brault, local A-0112 au 101 rue Saint-Jean-Bosco, Gatineau.
Libellés :
bande dessinée,
EMI,
Éric Vignault,
événement,
exposition,
Marathon,
records Guiness,
Rendez-vous de la BD
lundi 22 octobre 2012
La Plus Longue Planche de BD?
Éric Vigneault terminera devant vous une planche de bande dessinée de 80 mètres qu’il a amorcée il y a 24 ans!
L’Espacémi, en collaboration avec Les Rendez-vous de la Bande Dessinée de Gatineau, est fière d’exposer ce qui pourrait être la plus longue planche de bande dessinée au monde : 80 mètres. Réalisée sur un rouleau de papier servant à imprimer les textes du fil de presse de la Presse canadienne, Marathon est l’œuvre de l’auteur Éric Vigneault (Go, Le chien con, etc.) qui a débuté cette aventure en septembre 1988. 24 ans plus tard, il conclura cette histoire en dessinant en direct lors du vernissage le dernier dessin de cette incroyable aventure.
Une demande d’homologation du record a été officiellement adressée à la société qui gère les Records du monde Guiness. Le verdict devrait tomber en 2013.
Éric Vigneault a publié dans des fanzines ainsi que dans le magazine Croc durant les années 1990. Lors de la décennie suivante, il allait surtout consacrer son temps à la musique avec les groupes de rock francophone Volume 10 et Téléphéric.
Il a décidé de revenir à la bande dessinée pour compléter le projet Marathon du 23 octobre au 8 novembre 2012 à l’Espacémi du pavillon Lucien-Brault, local A-0112 au 101 rue Saint-Jean-Bosco, Gatineau.
Vernissage le mardi 23 octobre de 17 h à 20 h
Heures d’ouverture
Mercredi et jeudi de 12 h à 13 h et de 17 h à 18 h
Information : Sylvain Lemay, professeur en bande dessinée
819-595-3900 poste 1828 sylvain.lemay@uqo.ca
Source : Sylvain Lemay
L’Espacémi, en collaboration avec Les Rendez-vous de la Bande Dessinée de Gatineau, est fière d’exposer ce qui pourrait être la plus longue planche de bande dessinée au monde : 80 mètres. Réalisée sur un rouleau de papier servant à imprimer les textes du fil de presse de la Presse canadienne, Marathon est l’œuvre de l’auteur Éric Vigneault (Go, Le chien con, etc.) qui a débuté cette aventure en septembre 1988. 24 ans plus tard, il conclura cette histoire en dessinant en direct lors du vernissage le dernier dessin de cette incroyable aventure.
Une demande d’homologation du record a été officiellement adressée à la société qui gère les Records du monde Guiness. Le verdict devrait tomber en 2013.
Éric Vigneault a publié dans des fanzines ainsi que dans le magazine Croc durant les années 1990. Lors de la décennie suivante, il allait surtout consacrer son temps à la musique avec les groupes de rock francophone Volume 10 et Téléphéric.
Il a décidé de revenir à la bande dessinée pour compléter le projet Marathon du 23 octobre au 8 novembre 2012 à l’Espacémi du pavillon Lucien-Brault, local A-0112 au 101 rue Saint-Jean-Bosco, Gatineau.
Vernissage le mardi 23 octobre de 17 h à 20 h
Heures d’ouverture
Mercredi et jeudi de 12 h à 13 h et de 17 h à 18 h
Information : Sylvain Lemay, professeur en bande dessinée
819-595-3900 poste 1828 sylvain.lemay@uqo.ca
Source : Sylvain Lemay
Libellés :
activités,
bande dessinée,
EMI,
événement,
exposition,
Gatineau,
records Guiness
lundi 23 avril 2012
Radisson Tome 4 sauvé!
Source : Eric Lamiot
Glénat Québec et Jean-Sébastien Bérubé sont parvenus à un accord pour nous permettre, à nous, lecteurs, d'avoir accès à Radisson tome 4 cet automne.
Merci beaucoup aux deux protagonistes pour leur esprit d'ouverture et à Glénat Québec pour avoir su écouter l'appel des lecteurs. Cette attitude est réellement appréciée et digne de mention dans une société comme la notre, ou l'appat immédiat du gain est malheureusement souvent la seule voix écoutée par les entreprises. Avoir au Québec des éditeurs à l'écoute de leur lectorat est une chance immense que nous avons. Encore merci.
Merci aussi à tous ceux qui ont supporté Jean-Sébastien Bérubé et sa création. Ce soutien est le signe d'une communauté d'amateurs de BD soudée et active au Québec.
Glénat Québec et Jean-Sébastien Bérubé sont parvenus à un accord pour nous permettre, à nous, lecteurs, d'avoir accès à Radisson tome 4 cet automne.
Merci beaucoup aux deux protagonistes pour leur esprit d'ouverture et à Glénat Québec pour avoir su écouter l'appel des lecteurs. Cette attitude est réellement appréciée et digne de mention dans une société comme la notre, ou l'appat immédiat du gain est malheureusement souvent la seule voix écoutée par les entreprises. Avoir au Québec des éditeurs à l'écoute de leur lectorat est une chance immense que nous avons. Encore merci.
Merci aussi à tous ceux qui ont supporté Jean-Sébastien Bérubé et sa création. Ce soutien est le signe d'une communauté d'amateurs de BD soudée et active au Québec.
Libellés :
bande dessinée,
Glénat,
Jean-Sébastien Bérubé,
Radisson,
Tome 4
mardi 10 avril 2012
Exposition BD - Premières Lignes, ÉMI
Le Studio coopératif Premières Lignes, en collaboration avec l'ÉMI (École multidisciplinaire de l'image), présente :
La bande dessinée à l'université, une histoire... de filles!
L'exposition se tiendra dans le hall de l'Espace René-Provost (situé au 39, rue Leduc) et vous pourrez y voir des planches originales de bd réalisées par Alexie Belleville Côté, Caroline Fréchette et Elise Vézina-Easey.
L'expo sera ouverte au public à partir de 18h30 chaque soir du 10 au 14 avril.
La bande dessinée à l'université, une histoire... de filles!
L'exposition se tiendra dans le hall de l'Espace René-Provost (situé au 39, rue Leduc) et vous pourrez y voir des planches originales de bd réalisées par Alexie Belleville Côté, Caroline Fréchette et Elise Vézina-Easey.
L'expo sera ouverte au public à partir de 18h30 chaque soir du 10 au 14 avril.
Libellés :
activités,
bande dessinée,
EMI,
événement,
exposition,
Gatineau,
Premières Lignes
samedi 10 mars 2012
mardi 28 février 2012
Lancement du collectif 'Nelligan'
Le studio coopératif Premières Lignes a le plaisir de vous inviter au lancement du collectif d'artistes Nelligan.
Couverture- Christian Quesnel
De réputation internationale, Émile Nelligan (1879-1941) a été de loin le plus grand poète canadien-français de son époque, influencé par Octave Crémazie, Louis Fréchette, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Edgar Allan Poe. Sa brève période créatrice (1896-1899) fût abruptement interrompue par son internement à l’asile Saint-Benoît-Joseph-Labre où il resta jusqu’à son transfert à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu en 1925.
Au-delà de la mort, le pouvoir immortel de ses vers empreints des thèmes de l’enfance, de la folie, de la musique, de l’amour et de la mort a inspiré et inspire toujours la plume et le pinceau des artistes.
Illustration- Sylvie Vaillancourt
Sous la direction artistique de Christian Quesnel, les artistes visuels contemporains Dominique Laurent, Stéphane Olivier, Benjamin Rodger, Marc Tessier, Sylvie Vaillancourt et Stanley Wany ont prêté leurs couleurs et leur créativité pour faire renaître, le temps d’une lecture ou d’un rêve, la voix et les racines d’un poète éternel de chez nous. Nous convions les passionnés de poésie à plonger dans les savoirs et les saveurs artistiques de ce livre qui se veut un hommage visuel à l’œuvre d’Émile Nelligan. Nous vous invitons à la rencontre du poète dans des images fortes, ponctuées du symbolisme qui lui était si cher.
Illustration- Benjamin Rodger
Émile Nelligan n’a certainement pas fini de provoquer l’inspiration d’artistes... et l’imaginaire des lecteurs…
Le Studio coopératif Premières Lignes a donc le plaisir de vous inviter au lancement du collectif d’artistes Nelligan, qui aura lieu lors de la 33e édition du Salon du livre de l’Outaouais le samedi 3 mars de 19 h 30 à 20 h 30 sur la scène Jacques-Poirier du Palais des congrès de Gatineau. Venez rencontrer les artistes qui expliqueront au public les défis qu’ils ont eus à relever dans l’adaptation de leur production à la réalisation d’un tel projet. Lors de l’événement, vous aurez aussi la chance de faire plus ample connaissance avec le poète lui-même qui vous en apprendra davantage sur sa vie et son œuvre. Émile Nelligan a accepté de prêter sa voix au comédien Steve Arnold pour l’occasion.
Illustration- Stéphane Olivier
Le Studio coopératif Premières Lignes remercie le Service des arts, de la culture et des lettres de la Ville de Gatineau et la Coopérative de développement régional Outaouais-Laurentides pour leur appui. Le projet Nelligan a obtenu une bourse des Fonds pour les arts et les lettres de l’Outaouais.
Illustration- Dominique Laurent
Séance de dédicaces entre 20 h et 20 h 30, Nelligan, 114 pages en couleur 30 $ (argent comptant seulement lors du lancement)
Source: Christian Quesnel
Couverture- Christian Quesnel
De réputation internationale, Émile Nelligan (1879-1941) a été de loin le plus grand poète canadien-français de son époque, influencé par Octave Crémazie, Louis Fréchette, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Edgar Allan Poe. Sa brève période créatrice (1896-1899) fût abruptement interrompue par son internement à l’asile Saint-Benoît-Joseph-Labre où il resta jusqu’à son transfert à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu en 1925.
Au-delà de la mort, le pouvoir immortel de ses vers empreints des thèmes de l’enfance, de la folie, de la musique, de l’amour et de la mort a inspiré et inspire toujours la plume et le pinceau des artistes.
Illustration- Sylvie Vaillancourt
Sous la direction artistique de Christian Quesnel, les artistes visuels contemporains Dominique Laurent, Stéphane Olivier, Benjamin Rodger, Marc Tessier, Sylvie Vaillancourt et Stanley Wany ont prêté leurs couleurs et leur créativité pour faire renaître, le temps d’une lecture ou d’un rêve, la voix et les racines d’un poète éternel de chez nous. Nous convions les passionnés de poésie à plonger dans les savoirs et les saveurs artistiques de ce livre qui se veut un hommage visuel à l’œuvre d’Émile Nelligan. Nous vous invitons à la rencontre du poète dans des images fortes, ponctuées du symbolisme qui lui était si cher.
Illustration- Benjamin Rodger
Émile Nelligan n’a certainement pas fini de provoquer l’inspiration d’artistes... et l’imaginaire des lecteurs…
Le Studio coopératif Premières Lignes a donc le plaisir de vous inviter au lancement du collectif d’artistes Nelligan, qui aura lieu lors de la 33e édition du Salon du livre de l’Outaouais le samedi 3 mars de 19 h 30 à 20 h 30 sur la scène Jacques-Poirier du Palais des congrès de Gatineau. Venez rencontrer les artistes qui expliqueront au public les défis qu’ils ont eus à relever dans l’adaptation de leur production à la réalisation d’un tel projet. Lors de l’événement, vous aurez aussi la chance de faire plus ample connaissance avec le poète lui-même qui vous en apprendra davantage sur sa vie et son œuvre. Émile Nelligan a accepté de prêter sa voix au comédien Steve Arnold pour l’occasion.
Illustration- Stéphane Olivier
Le Studio coopératif Premières Lignes remercie le Service des arts, de la culture et des lettres de la Ville de Gatineau et la Coopérative de développement régional Outaouais-Laurentides pour leur appui. Le projet Nelligan a obtenu une bourse des Fonds pour les arts et les lettres de l’Outaouais.
Illustration- Dominique Laurent
Séance de dédicaces entre 20 h et 20 h 30, Nelligan, 114 pages en couleur 30 $ (argent comptant seulement lors du lancement)
Source: Christian Quesnel
Libellés :
collectif,
Nelligan,
nouveauté,
nouvelles,
Premières Lignes
lundi 27 février 2012
Magazine TRIP- Nouveau numéro
Lancement d’un numéro spectaculaire de 224 pages sur la BD québécoise avec plus de 45 contributions inédites.
Fondé en 2005 par Stanley Wany, le magazine TRIP fut publié dans le cadre de ses études au baccalauréat en Bande dessinée en Outaouais. Bien vite, TRIP dépassa le cadre de l’université, publiant des bandes dessinées et des entrevues avec des auteurs confirmés. En 2010 la revue fut à l’origine de la création d’une nouvelle maison d’édition au Québec: Éditions TRIP. En 2010, le numéro 6 de TRIP publia de longues entrevues avec Jimmy Beaulieu et Réal Godbout ainsi qu’un sondage auprès de 40 auteurs de BD (canadiens et québécois). Deux ans plus tard, voici enfin le nouveau TRIP. Ce TRIP, avec sa liste de collaborateurs prestigieux couvrant plusieurs générations, célèbre l’étonnante richesse et diversité de la bande dessinée d’ici tout en ayant à coeur de garder bien vivante la mémoire et l’historique de la BD québécoise.
« Ce magazine appartient à un autre monde; un monde où la raison et la passion ne sont que deux côtés de la même médaille. Un monde où l’artiste vit pour son art, vit pour créer. Un monde où l’artiste est le miroir d’une société qui n’a pas peur de se regarder en face et de se critiquer. Un monde où la réussite économique est une dérivée de l’effort, de l’honnêteté et du travail, et non un but. » Stanley Wany, éditeur de TRIP
TRIP No7
Des textes et des analyses de Sylvain Lemay, Jacques Samson, Marc Jetté, Christian Quesnel, Denis Lord, Gautier Langevin, Jean-François Boulé, Michel Viau, Gabriel Tremblay-Gaudette, Quentin Debard, Alexandre Fontaine Rousseau, Eric Bouchard, Anabelle Martin, Yves Millet, Al+Flag, Lang, Nicolas Boucher, Julien Poitras, Julie Delporte, David Turgeon et Mira Falardeau.
Avec comme sujets : Michel Risque, Luis Neves, la recherche et le métissage, Victor et Rivière d’André-Philippe Côté, Morlac de Leif Tande, l’influence du cinéma dans la BD québécoise, L’ostie d’chat ou la BD en colocation, les strips au Québec, vie et mort du fanzine Café Noir, la bande dessinée numérique, Figure de l’inversion dans la BD féministe, des textes d’opinion et une nouvelle.
Des bandes dessinées originales de Stanley Wany, Billy Mavreas, Claire Noël, Isabelle Melançon, Carlos Santos, Siris, Jimmy Beaulieu, Skip Jensen, Richard Suicide, Sophie Fournier, Marc Tessier, Julie Delporte, Sophie Bédard et Brittany Long.
Et des illustrations inédites de Vincent Giard, Stanley Wany, Rupert Bottenberg, Réal Godbout, Stéphane Olivier, Éric Thériault, Christian Quesnel, Philippe Girard, Joe Ollmann, Sébastien Trahan, Iris, Zviane, Al+Flag, Phil Angers, Lang, Julien Poitras, Julie Delporte et Richard Suicide.
TRIP No 7 : 224 pages, couverture par Vincent Giard, disponible le 17 mars 2012.
Source : Marc Tessier
Fondé en 2005 par Stanley Wany, le magazine TRIP fut publié dans le cadre de ses études au baccalauréat en Bande dessinée en Outaouais. Bien vite, TRIP dépassa le cadre de l’université, publiant des bandes dessinées et des entrevues avec des auteurs confirmés. En 2010 la revue fut à l’origine de la création d’une nouvelle maison d’édition au Québec: Éditions TRIP. En 2010, le numéro 6 de TRIP publia de longues entrevues avec Jimmy Beaulieu et Réal Godbout ainsi qu’un sondage auprès de 40 auteurs de BD (canadiens et québécois). Deux ans plus tard, voici enfin le nouveau TRIP. Ce TRIP, avec sa liste de collaborateurs prestigieux couvrant plusieurs générations, célèbre l’étonnante richesse et diversité de la bande dessinée d’ici tout en ayant à coeur de garder bien vivante la mémoire et l’historique de la BD québécoise.
« Ce magazine appartient à un autre monde; un monde où la raison et la passion ne sont que deux côtés de la même médaille. Un monde où l’artiste vit pour son art, vit pour créer. Un monde où l’artiste est le miroir d’une société qui n’a pas peur de se regarder en face et de se critiquer. Un monde où la réussite économique est une dérivée de l’effort, de l’honnêteté et du travail, et non un but. » Stanley Wany, éditeur de TRIP
TRIP No7
Des textes et des analyses de Sylvain Lemay, Jacques Samson, Marc Jetté, Christian Quesnel, Denis Lord, Gautier Langevin, Jean-François Boulé, Michel Viau, Gabriel Tremblay-Gaudette, Quentin Debard, Alexandre Fontaine Rousseau, Eric Bouchard, Anabelle Martin, Yves Millet, Al+Flag, Lang, Nicolas Boucher, Julien Poitras, Julie Delporte, David Turgeon et Mira Falardeau.
Avec comme sujets : Michel Risque, Luis Neves, la recherche et le métissage, Victor et Rivière d’André-Philippe Côté, Morlac de Leif Tande, l’influence du cinéma dans la BD québécoise, L’ostie d’chat ou la BD en colocation, les strips au Québec, vie et mort du fanzine Café Noir, la bande dessinée numérique, Figure de l’inversion dans la BD féministe, des textes d’opinion et une nouvelle.
Des bandes dessinées originales de Stanley Wany, Billy Mavreas, Claire Noël, Isabelle Melançon, Carlos Santos, Siris, Jimmy Beaulieu, Skip Jensen, Richard Suicide, Sophie Fournier, Marc Tessier, Julie Delporte, Sophie Bédard et Brittany Long.
Et des illustrations inédites de Vincent Giard, Stanley Wany, Rupert Bottenberg, Réal Godbout, Stéphane Olivier, Éric Thériault, Christian Quesnel, Philippe Girard, Joe Ollmann, Sébastien Trahan, Iris, Zviane, Al+Flag, Phil Angers, Lang, Julien Poitras, Julie Delporte et Richard Suicide.
TRIP No 7 : 224 pages, couverture par Vincent Giard, disponible le 17 mars 2012.
Source : Marc Tessier
jeudi 23 février 2012
Les Rendez-Vous de la Bande Dessinée officiellement de retour!
Après deux longues années d’absence, la grande fête de la bande dessinée à Gatineau s’apprête à renaître!
Suite au Forum sur l’avenir du Rendez-vous de la bande dessinée de Gatineau qui a eu lieu en septembre 2011, et en se basant sur le travail d’un comité provisoire initié lors de ce forum, un organisme sans but lucratif (OSBL) nommé « Les Rendez-vous de la bande dessinée de Gatineau » a été créé.
L’organisme regroupe des professionnels et amoureux de la bande dessinée de tous les horizons et compte sur un conseil d’administration formé de dix membres : Sylvain Lemay (président), Christian Quesnel (vice-président), Guy Badeaux (trésorier), José Babonnaud (secrétaire), Céleste Agnès, Diane Corbeil, Elise Vézina-Easey, Hugo Thivierge, Frédérick Lavergne et André St-Georges, administrateurs.
Cet organisme a pour mandat premier l’organisation d’un événement annuel à Gatineau, Le Rendez-Vous International de la Bande Dessinée de Gatineau, tout en faisant la promotion de la bande dessinée en Outaouais, notamment par l’organisation d’événements ponctuels à Gatineau ou à l’extérieur.
Au programme : l’organisation d’une nouvelle édition du populaire événement dès 2012, et plusieurs idées pour les éditions suivantes. Plus d’information sera envoyée en temps et lieux à ce sujet.
Les membres du conseil d’administration seront au Salon du livre de l’Outaouais le 2 mars à 20h30 sur la scène Yves-Thériault afin de présenter le nouvel organisme et ses projets et invitent les bédéphiles, aguerris ou en devenir, à venir les rencontrer.
Source: Sylvain Lemay, André St-Georges
Suite au Forum sur l’avenir du Rendez-vous de la bande dessinée de Gatineau qui a eu lieu en septembre 2011, et en se basant sur le travail d’un comité provisoire initié lors de ce forum, un organisme sans but lucratif (OSBL) nommé « Les Rendez-vous de la bande dessinée de Gatineau » a été créé.
L’organisme regroupe des professionnels et amoureux de la bande dessinée de tous les horizons et compte sur un conseil d’administration formé de dix membres : Sylvain Lemay (président), Christian Quesnel (vice-président), Guy Badeaux (trésorier), José Babonnaud (secrétaire), Céleste Agnès, Diane Corbeil, Elise Vézina-Easey, Hugo Thivierge, Frédérick Lavergne et André St-Georges, administrateurs.
Cet organisme a pour mandat premier l’organisation d’un événement annuel à Gatineau, Le Rendez-Vous International de la Bande Dessinée de Gatineau, tout en faisant la promotion de la bande dessinée en Outaouais, notamment par l’organisation d’événements ponctuels à Gatineau ou à l’extérieur.
Au programme : l’organisation d’une nouvelle édition du populaire événement dès 2012, et plusieurs idées pour les éditions suivantes. Plus d’information sera envoyée en temps et lieux à ce sujet.
Les membres du conseil d’administration seront au Salon du livre de l’Outaouais le 2 mars à 20h30 sur la scène Yves-Thériault afin de présenter le nouvel organisme et ses projets et invitent les bédéphiles, aguerris ou en devenir, à venir les rencontrer.
Source: Sylvain Lemay, André St-Georges
samedi 18 février 2012
Le Cycle des Mandragores
Le printemps arrive à grands pas et avec lui un nouveau projet du studio coopératif Premières Lignes, le premier opus d'une série intitulée 'Le Cycle des Mandragores'.
Un aperçu de la série
Le Cycle des Mandragores est un cycle en quatre temps, plus précisément, un projet en quatre recueils distincts. Quatre livres partagés entre la bande dessinée et le récit graphique qui sauront nous rassembler autour d’une thématique identitaire nous interpellant et nous touchant tous autant que nous sommes : la femme.
Chez Premières Lignes, ce projet s’inscrit parfaitement dans la collection 'Souches' qui privilégie les récits graphiques parlant de nous et dont l'aspect identitaire est abordé par le contact des cultures et des générations. La souche et ses racines sont ce qui reste du tronc quand l’arbre a été coupé et la femme, symbole d’origine, est sans doute la figure qui les incarne le mieux. Le titre de cette entreprise artistico-littéraire place donc en son centre l’image de la mandragore, reflet de la femme-racine. La femme, c’est la base, la source d’un arbre généalogique, d’une famille, d’une suite de descendants, d’une lignée. De surcroît, d’une langue maternelle. Sa sève coule en nous et renaît dans les veines de nouvelles générations.
Ce projet se déploiera sur une période de deux ans et constituera ce que nous appellerions une œuvre cyclique, car qui parle de femmes, parle inévitablement de cycles. En effet, force est de constater que la figure féminine est reliée au cycle de la vie et au cycle œstral. Pour cette raison et pour faire écho aux quatre saisons qui, du printemps à l’hiver, sont les images réfléchies du cycle de la vie, de la naissance à la mort, quatre récits seront produits.
Sous la direction de Valérie Mandia, des bédéistes d’ici projetteront ainsi leur vison de la femme, racontant des pans de vie de figures féminines ayant marqué leurs souvenirs.
Description du 1er Cycle
Yann Rondeau ose poser un regard sur la relation trop peu explorée entre une mère et son fils. Une relation parfois conflictuelle qui se développe autour d’une langue maternelle et qui donne naissance à un langage artistique maternel. Dans cet ouvrage matrilinéaire, la femme-squelette symbolise le cycle vie/mort/vie. Et, comme toute histoire d’amour, Ma est composé de phases différentes dans lesquelles bien des choses s’éteignent et renaissent que ce soit les rêves, les attentes, les désirs, les peines, les passions, les douleurs, la confiance, la colère…
Le cycle des Mandragores, collection 'Souches' de Premières Lignes, disponible au printemps 2012.
Source: Valérie Mandia
Un aperçu de la série
Le Cycle des Mandragores est un cycle en quatre temps, plus précisément, un projet en quatre recueils distincts. Quatre livres partagés entre la bande dessinée et le récit graphique qui sauront nous rassembler autour d’une thématique identitaire nous interpellant et nous touchant tous autant que nous sommes : la femme.
Chez Premières Lignes, ce projet s’inscrit parfaitement dans la collection 'Souches' qui privilégie les récits graphiques parlant de nous et dont l'aspect identitaire est abordé par le contact des cultures et des générations. La souche et ses racines sont ce qui reste du tronc quand l’arbre a été coupé et la femme, symbole d’origine, est sans doute la figure qui les incarne le mieux. Le titre de cette entreprise artistico-littéraire place donc en son centre l’image de la mandragore, reflet de la femme-racine. La femme, c’est la base, la source d’un arbre généalogique, d’une famille, d’une suite de descendants, d’une lignée. De surcroît, d’une langue maternelle. Sa sève coule en nous et renaît dans les veines de nouvelles générations.
Ce projet se déploiera sur une période de deux ans et constituera ce que nous appellerions une œuvre cyclique, car qui parle de femmes, parle inévitablement de cycles. En effet, force est de constater que la figure féminine est reliée au cycle de la vie et au cycle œstral. Pour cette raison et pour faire écho aux quatre saisons qui, du printemps à l’hiver, sont les images réfléchies du cycle de la vie, de la naissance à la mort, quatre récits seront produits.
Sous la direction de Valérie Mandia, des bédéistes d’ici projetteront ainsi leur vison de la femme, racontant des pans de vie de figures féminines ayant marqué leurs souvenirs.
Description du 1er Cycle
Yann Rondeau ose poser un regard sur la relation trop peu explorée entre une mère et son fils. Une relation parfois conflictuelle qui se développe autour d’une langue maternelle et qui donne naissance à un langage artistique maternel. Dans cet ouvrage matrilinéaire, la femme-squelette symbolise le cycle vie/mort/vie. Et, comme toute histoire d’amour, Ma est composé de phases différentes dans lesquelles bien des choses s’éteignent et renaissent que ce soit les rêves, les attentes, les désirs, les peines, les passions, les douleurs, la confiance, la colère…
Le cycle des Mandragores, collection 'Souches' de Premières Lignes, disponible au printemps 2012.
Source: Valérie Mandia
jeudi 16 février 2012
Activités BD au Salon du livre de l'Outaouais
Voici un aperçu des activités qui auront lieu au Salon du livre de l'Outaouais 2012.
JEUDI LE 1 MARS
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Éric Péladeau illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
Un peu comme le test de Rorschach, trois bédéistes devront interpréter des formes chacun à sa façon sur la Scène Yves Thériault. Venez analyser leurs dessins et voir ce qui se cache dans l'imaginaire de ces fous créatifs.
Animé par Jean-Marc Hamel, avec la participation de Jocelyn Jalette (Cauchemars au calendrier chez Soleil de Minuit), Ian Fortin (Boni chez Premières Lignes) et Jacques Goldstyn (Il m'en faut un chez Bayard).
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Jacques Goldstyn illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
VENDREDI LE 2 MARS
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Paku illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
Victor Brideau, l'auteur du manuel didactique Ta BD en 9 étapes simples (Premières Lignes) vous apprendra comment faire une BD en 3 pages avec les lettres A, B et C sur la Scène Yves Thériault. Le tout, présenté avec une mise en scène humoristique.
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Ian Fortin illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Bado illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
Après 10 ans, le Rendez-vous BD a pris une pause en 2010. Venez écouter quatre joueurs importants dans ce dossier nous parler des dernières nouvelles, des enjeux et des défis qui les attendent afin de remettre sur pied le Rendez-vous.
Avec la participation de Sylvain Lemay, Hugo Thivierge, Christian Quesnel et José Babonnaud sur la Scène Yves Thériault.
SAMEDI LE 3 MARS
Un peu comme le test de Rorschach, trois bédéistes devront interpréter des formes chacun à sa façon sur la Scène Jacques Poirier. Venez analyser leurs dessins et voir ce qui se cache dans l'imaginaire de ces fous créatifs.
Animé par Jean-Marc Hamel, avec la participation de Tristan Demers (Cosmos Café chez Boomerang), Alexandre Couture (L'agent Jean chez Presse Aventure) et Bado (Sans dessins du Prophète chez David).
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Michèle Laframboise illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Iris Boudreau illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
DIMANCHE LE 4 MARS
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Alexandre Couture illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
Tristan Demers s'entretient avec trois étudiants du baccalauréat en bande dessinée de l'ÉMI sur la Scène Yves Thériault.
Venez écouter Ève-Marie Laplante, Anne-Marie Côté et Jérémy Roy-Savard vous parler de leurs expériences et de leurs attentes par rapport à leurs études du 9e art.
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Victor Brideau illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
JEUDI LE 1 MARS
11 h 00 à 12 h 00 - Strip au Bar à mots
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Éric Péladeau illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
13 h 00 à 14 h 00 - Impro BD Ils sont fous ces bédéistes
Un peu comme le test de Rorschach, trois bédéistes devront interpréter des formes chacun à sa façon sur la Scène Yves Thériault. Venez analyser leurs dessins et voir ce qui se cache dans l'imaginaire de ces fous créatifs.
Animé par Jean-Marc Hamel, avec la participation de Jocelyn Jalette (Cauchemars au calendrier chez Soleil de Minuit), Ian Fortin (Boni chez Premières Lignes) et Jacques Goldstyn (Il m'en faut un chez Bayard).
14 h 00 à 15 h 00 - Strip au Bar à mots
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Jacques Goldstyn illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
VENDREDI LE 2 MARS
11 h 00 à 12 h 00 - Strip au Bar à mots
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Paku illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
12 h 30 à 13 h 00 - Une BD simple comme ABC
Victor Brideau, l'auteur du manuel didactique Ta BD en 9 étapes simples (Premières Lignes) vous apprendra comment faire une BD en 3 pages avec les lettres A, B et C sur la Scène Yves Thériault. Le tout, présenté avec une mise en scène humoristique.
14 h 00 à 15 h 00 - Strip au Bar à mots
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Ian Fortin illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
19 h 15 à 20 h 15 - Strip au Bar à mots
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Bado illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
20 h 30 à 21 h 00 - Table ronde : La relance du Rendez-vous BD de Gatineau
Après 10 ans, le Rendez-vous BD a pris une pause en 2010. Venez écouter quatre joueurs importants dans ce dossier nous parler des dernières nouvelles, des enjeux et des défis qui les attendent afin de remettre sur pied le Rendez-vous.
Avec la participation de Sylvain Lemay, Hugo Thivierge, Christian Quesnel et José Babonnaud sur la Scène Yves Thériault.
SAMEDI LE 3 MARS
12 h 00 à 13 h 00 - Impro BD Ils sont fous ces bédéistes
Un peu comme le test de Rorschach, trois bédéistes devront interpréter des formes chacun à sa façon sur la Scène Jacques Poirier. Venez analyser leurs dessins et voir ce qui se cache dans l'imaginaire de ces fous créatifs.
Animé par Jean-Marc Hamel, avec la participation de Tristan Demers (Cosmos Café chez Boomerang), Alexandre Couture (L'agent Jean chez Presse Aventure) et Bado (Sans dessins du Prophète chez David).
13 h 00 à 14 h 00 - Strip au Bar à mots
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Michèle Laframboise illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
15 h 00 à 16 h 00 - Strip au Bar à mots
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Iris Boudreau illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
DIMANCHE LE 4 MARS
11 h 00 à 12 h 00 - Strip au Bar à mots
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Alexandre Couture illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
11 h 30 à 12 h 00 - La vie étudiante en bande dessinée
Tristan Demers s'entretient avec trois étudiants du baccalauréat en bande dessinée de l'ÉMI sur la Scène Yves Thériault.
Venez écouter Ève-Marie Laplante, Anne-Marie Côté et Jérémy Roy-Savard vous parler de leurs expériences et de leurs attentes par rapport à leurs études du 9e art.
14 h 00 à 15 h 00 - Strip au Bar à mots
Venez voir l'artiste à l'œuvre. Victor Brideau illustrera une histoire de trois vignettes (un strip) en direct au Bar à mots.
vendredi 10 février 2012
Les 24 Heures de la BD 2012
Chaque année, depuis 2007, l'événement 'les 24 heures de la BD' du festival d'Angoulême réunit des auteurs, amateurs et étudiants en BD qui ont pour défi la réalisation de 24 planches de bande dessinée en 24 heures.
Lors de la dernière édition (2012), 367 participants se sont joints à l'effort. La collection impressionante de petites histoires qui en résulte atteste de l'ingéniosité de ces esprits créatifs, implacables devant les contraintes de temps et techniques. Elle peut être consultée en ligne sur le site des 24 heures de la bande dessinée.
Entre autres, Zviane imagine les relations d'un groupe d'amis évoluer et se défaire au cours de la Fête de l'Igloo annuelle:
...et Boulet relate les ravages d'un colocataire à l'aura trop envoûtant:
Découvrez toutes les histoires sur le site des 24 heures de la BD.
Lors de la dernière édition (2012), 367 participants se sont joints à l'effort. La collection impressionante de petites histoires qui en résulte atteste de l'ingéniosité de ces esprits créatifs, implacables devant les contraintes de temps et techniques. Elle peut être consultée en ligne sur le site des 24 heures de la bande dessinée.
Entre autres, Zviane imagine les relations d'un groupe d'amis évoluer et se défaire au cours de la Fête de l'Igloo annuelle:
...et Boulet relate les ravages d'un colocataire à l'aura trop envoûtant:
Découvrez toutes les histoires sur le site des 24 heures de la BD.
Libellés :
24 heures de la BD,
Angoulême,
bande dessinée,
évènement,
nouvelles
jeudi 9 février 2012
La Fille Invisible à l'ÉMI
Jeudi dernier, le professeur Sylvain Lemay recevait dans son cours de 'Scénarisation du récit en image', Émilie Villeneuve et Julie Rocheleau, les auteures de la bande dessinée 'La fille invisible' publiée aux éditons Glénat Québec.
Émilie et Julie ont partagé les secrets de leur création avec les étudiants et étudiantes en bande dessinée. De l’idée de départ á la mise en marché de l’album, elles ont présenté tout le travail derrière la création d’une bande dessinée.
Elles ont gentiment répondu á toutes les questions des étudiants et des étudiantes.
Laurent Garcias, directeur des éditions Glénat Québec en a profité pour présenter la maison d’édition tout en donnant de précieux conseils aux futurs auteurs présents dans la classe.
Ils étaient accompagnés de Paule Bolduc de Hachette Canada.
Rappelons que 'La fille invisible' s’est mérité le Prix Marc-Olivier Lavertu 2011, prix qui est remis par les étudiants et étudiantes en bande dessinée de l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI) de l’Université du Québec en Outaouais (UQO).
Source: Sylvain Lemay - ÉMI
Elles ont gentiment répondu á toutes les questions des étudiants et des étudiantes.
Laurent Garcias, directeur des éditions Glénat Québec en a profité pour présenter la maison d’édition tout en donnant de précieux conseils aux futurs auteurs présents dans la classe.
Ils étaient accompagnés de Paule Bolduc de Hachette Canada.
Rappelons que 'La fille invisible' s’est mérité le Prix Marc-Olivier Lavertu 2011, prix qui est remis par les étudiants et étudiantes en bande dessinée de l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI) de l’Université du Québec en Outaouais (UQO).
Source: Sylvain Lemay - ÉMI
vendredi 27 janvier 2012
Mia, SiMonde et Anik Deslauriers
Depuis novembre dernier, les lecteurs de La Revue de Gatineau, Le Bulletin de La Lièvre,
La Revue de la Petite-Nation (www.info07.com) ont pu faire connaissance avec SiMonde et Mia, un strip poétique et coloré d'Anik Deslauriers.
Anik Deslauriers, artiste multidisiplinaire et contemplative, nous a révélé un peu plus sur ses personnages et son art:
1- Présente-nous un peu SiMonde et Mia. Mia a été créée en premier et a évolué depuis. D'où est venue SiMonde? Est-ce qu'il y a des caractéristiques ou messages qui sont véhiculés par chacune?
Je suis heureuse d’avoir la chance de présenter ces personnages dans toute leur profondeur. Mia a d’abord été Maya, un personnage qui figurait dans une vidéo étudiante à l’université. C’est dans mon cahier à dessin que j’ai créé SiMonde mais pour moi, à ce moment là je ne faisais qu’explorer une autre façon de dessiner Maya. Lorsque qu’on m’a approchée pour produire des strips pour le site web de Premières Lignes, je discutais alors avec Aline Bégin, où nous avons développé le concept initial. Nous sommes allées faire un voyage de création à Londres chez Christian Quesnel en résidence au studio du CALQ. Lorsque je lui ai montré ces dessins, il m’a spontanément dit : Les voilà tes personnages ! Maya est donc devenue Mia et l’autre SiMonde (Simone), parce que s’il y avait un monde meilleur ce serait le mien d’où SiMonde et Mia.
Je ne cherche pas à contrôler mes personnages, ce sont eux qui me donnent des pistes. J’apprends à les connaître au fur et à mesure que je les crée. Ce sont souvent les situations dans lesquelles je les place qui révèlent leurs personnalités. C’est sûr qu’à la base, j’ai défini SiMonde comme étant une fille à tendance opportuniste, perspicace, cynique et plus terre à terre. Pour Mia, c’est un regard plus poétique et une boîte à surprise. À bien y penser, SiMonde, Mia et l’Oiseau font qu’un. Chaque personnage répond de manière différente à l’adversité de la vie. Je m’aperçois que je me rapproche du concept psychanalytique élaboré par Freud! Le ça (SiMonde) le moi (Mia) et le surmoi (L’oiseau). Ici je laisse le soin des psychanalystes d’expliquer le reste. Ces personnages sont excentriques à leur façon; SiMonde dans ses actions et Mia dans sa pensée. SiMonde et Mia sont intemporelles. Elles font le point sur leurs idéaux entre la nostalgie du monde passé et l’inspiration prophétique du monde futur. À travers cela, je joue parfois au Dieu qui les place dans des situations complètement irréelles pour voir comment elles vont y répondre.
2- L'univers de SiMonde et Mia semble un peu rêveur et surréaliste. Est-ce que ça te prend un environnement ou un moment propice pour y entrer et relater leurs aventures, ou est-ce que les idées te viennent un peu n'importe quand?
Ça ne me prend pas un environnement particulier car je trouve mes idées dans le quotidien, des situations qui m’arrivent, de ce que je comprends du monde dans lequel on est. Comme je suis souvent rêveuse, je perçois des détails qui semblent insignifiants qui attirent mon attention et me font partir sur une idée. Ou bien je laisse venir l’histoire en dessinant spontanément les personnages, en laissant aller l’imaginaire.
3- Le style est on ne peut plus différent de ce qu'on voit normalement dans des strips; c'est très coloré et texturé. Sur quelle surface et dans quel format les planches sont-elles créées? Est-ce que tu suis toujours les mêmes étapes, ou est-ce que tu préfère expérimenter?
C’est vivant parce que je prends beaucoup de liberté. Parfois je fais mes dessins directement au pinceau. C’est une série d’incidents qui forme ce style qui possède ses propres codes. Je travaille sur du papier aquarelle format 14 X 20 coupé en deux. Parfois je fais directement la couleur et je relève des espaces blancs pour mes personnages. Ou bien le contraire, les personnages sont exécutés en premier. Ça arrive que j’utilise la photo ou des sections de mes anciens tableaux pour la texture. C’est quelque chose d’unique, ça ne s’est jamais fait à ma connaissance pour des strips. J’explore constamment. Les recettes m’ennuient, mais ça ne m’empêche pas d’avoir la discipline pour parfaire une technique. Justement, la discipline est essentielle, c’est quelque chose que j’apprends et les résultats sont probants.
4- Quels sont les strips ou bandes dessinées qui t'inspirent ou te rejoignent particulièrement? Qui sont tes artistes (BD ou autre) favoris?
Lorsque j’étais enfant, je vivais avec ma grand-mère au chalet sans électricité durant tous les étés. À part jouer avec les grenouilles et me baigner, je fafouinais dans ses grosses boîtes de strips de journaux qu’elle collectionnait. J’ai regardé plutôt que lire toutes sortes de strips de l’époque. Art Spiegelman, Marilyn Monroe et Coco Chanel m’inspirent. Outre les artistes, la finesse de l’art japonais a toujours été un exemple pour moi. J’admire leur discipline et je sens que j’ai beaucoup à apprendre d’eux. Je suis entre autre une fan des films d’animation de Miyazaki et des 'westerns' de Kurosawa. Londres est une ville extrêmement inspirante pour les artistes et j’ai hâte de voir Berlin et New York pour les mêmes raisons.
5- Est-ce qu'on peut espérer l'éventuelle publication d'un recueil des histoires de SiMonde et Mia?
Un recueil existe déjà, mais oui, bien sûr, c’est notre intention d’en publier un autre dans le volet édition de notre entreprise de graphisme et d’illustration, Mödzi. Christian Quesnel et moi aimerions produire un recueil à la fin du contrat avec les journaux locaux de Transcontinental et plusieurs par la suite si l’expérience se renouvelle. Parallèlement, je suis boursière du CALQ pour un projet de bande dessinée sur la légende du Lac des Fées, sous la direction de Valérie Mandia. Je fais aussi des illustrations et du graphisme pour notre entreprise Mödzi. Si vous voulez en voir plus, n’hésitez pas à parcourir notre site au www.modzi.net
J’aimerais ajouter que présentement SiMonde et Mia est publié à 110 000 exemplaires par semaine! C’est une chance inouïe pour une bédéiste d’accéder à une telle visibilité. C’est grâce à la bourse du Fonds des arts et des lettres de l’Outaouais et la collaboration de Transcontinental.
Pour finir, un épisode inédit de SiMonde et Mia... Source: Anik Deslauriers
Anik Deslauriers, artiste multidisiplinaire et contemplative, nous a révélé un peu plus sur ses personnages et son art:
1- Présente-nous un peu SiMonde et Mia. Mia a été créée en premier et a évolué depuis. D'où est venue SiMonde? Est-ce qu'il y a des caractéristiques ou messages qui sont véhiculés par chacune?
Je suis heureuse d’avoir la chance de présenter ces personnages dans toute leur profondeur. Mia a d’abord été Maya, un personnage qui figurait dans une vidéo étudiante à l’université. C’est dans mon cahier à dessin que j’ai créé SiMonde mais pour moi, à ce moment là je ne faisais qu’explorer une autre façon de dessiner Maya. Lorsque qu’on m’a approchée pour produire des strips pour le site web de Premières Lignes, je discutais alors avec Aline Bégin, où nous avons développé le concept initial. Nous sommes allées faire un voyage de création à Londres chez Christian Quesnel en résidence au studio du CALQ. Lorsque je lui ai montré ces dessins, il m’a spontanément dit : Les voilà tes personnages ! Maya est donc devenue Mia et l’autre SiMonde (Simone), parce que s’il y avait un monde meilleur ce serait le mien d’où SiMonde et Mia.
Je ne cherche pas à contrôler mes personnages, ce sont eux qui me donnent des pistes. J’apprends à les connaître au fur et à mesure que je les crée. Ce sont souvent les situations dans lesquelles je les place qui révèlent leurs personnalités. C’est sûr qu’à la base, j’ai défini SiMonde comme étant une fille à tendance opportuniste, perspicace, cynique et plus terre à terre. Pour Mia, c’est un regard plus poétique et une boîte à surprise. À bien y penser, SiMonde, Mia et l’Oiseau font qu’un. Chaque personnage répond de manière différente à l’adversité de la vie. Je m’aperçois que je me rapproche du concept psychanalytique élaboré par Freud! Le ça (SiMonde) le moi (Mia) et le surmoi (L’oiseau). Ici je laisse le soin des psychanalystes d’expliquer le reste. Ces personnages sont excentriques à leur façon; SiMonde dans ses actions et Mia dans sa pensée. SiMonde et Mia sont intemporelles. Elles font le point sur leurs idéaux entre la nostalgie du monde passé et l’inspiration prophétique du monde futur. À travers cela, je joue parfois au Dieu qui les place dans des situations complètement irréelles pour voir comment elles vont y répondre.
2- L'univers de SiMonde et Mia semble un peu rêveur et surréaliste. Est-ce que ça te prend un environnement ou un moment propice pour y entrer et relater leurs aventures, ou est-ce que les idées te viennent un peu n'importe quand?
Ça ne me prend pas un environnement particulier car je trouve mes idées dans le quotidien, des situations qui m’arrivent, de ce que je comprends du monde dans lequel on est. Comme je suis souvent rêveuse, je perçois des détails qui semblent insignifiants qui attirent mon attention et me font partir sur une idée. Ou bien je laisse venir l’histoire en dessinant spontanément les personnages, en laissant aller l’imaginaire.
3- Le style est on ne peut plus différent de ce qu'on voit normalement dans des strips; c'est très coloré et texturé. Sur quelle surface et dans quel format les planches sont-elles créées? Est-ce que tu suis toujours les mêmes étapes, ou est-ce que tu préfère expérimenter?
C’est vivant parce que je prends beaucoup de liberté. Parfois je fais mes dessins directement au pinceau. C’est une série d’incidents qui forme ce style qui possède ses propres codes. Je travaille sur du papier aquarelle format 14 X 20 coupé en deux. Parfois je fais directement la couleur et je relève des espaces blancs pour mes personnages. Ou bien le contraire, les personnages sont exécutés en premier. Ça arrive que j’utilise la photo ou des sections de mes anciens tableaux pour la texture. C’est quelque chose d’unique, ça ne s’est jamais fait à ma connaissance pour des strips. J’explore constamment. Les recettes m’ennuient, mais ça ne m’empêche pas d’avoir la discipline pour parfaire une technique. Justement, la discipline est essentielle, c’est quelque chose que j’apprends et les résultats sont probants.
4- Quels sont les strips ou bandes dessinées qui t'inspirent ou te rejoignent particulièrement? Qui sont tes artistes (BD ou autre) favoris?
Lorsque j’étais enfant, je vivais avec ma grand-mère au chalet sans électricité durant tous les étés. À part jouer avec les grenouilles et me baigner, je fafouinais dans ses grosses boîtes de strips de journaux qu’elle collectionnait. J’ai regardé plutôt que lire toutes sortes de strips de l’époque. Art Spiegelman, Marilyn Monroe et Coco Chanel m’inspirent. Outre les artistes, la finesse de l’art japonais a toujours été un exemple pour moi. J’admire leur discipline et je sens que j’ai beaucoup à apprendre d’eux. Je suis entre autre une fan des films d’animation de Miyazaki et des 'westerns' de Kurosawa. Londres est une ville extrêmement inspirante pour les artistes et j’ai hâte de voir Berlin et New York pour les mêmes raisons.
5- Est-ce qu'on peut espérer l'éventuelle publication d'un recueil des histoires de SiMonde et Mia?
Un recueil existe déjà, mais oui, bien sûr, c’est notre intention d’en publier un autre dans le volet édition de notre entreprise de graphisme et d’illustration, Mödzi. Christian Quesnel et moi aimerions produire un recueil à la fin du contrat avec les journaux locaux de Transcontinental et plusieurs par la suite si l’expérience se renouvelle. Parallèlement, je suis boursière du CALQ pour un projet de bande dessinée sur la légende du Lac des Fées, sous la direction de Valérie Mandia. Je fais aussi des illustrations et du graphisme pour notre entreprise Mödzi. Si vous voulez en voir plus, n’hésitez pas à parcourir notre site au www.modzi.net
J’aimerais ajouter que présentement SiMonde et Mia est publié à 110 000 exemplaires par semaine! C’est une chance inouïe pour une bédéiste d’accéder à une telle visibilité. C’est grâce à la bourse du Fonds des arts et des lettres de l’Outaouais et la collaboration de Transcontinental.
Pour finir, un épisode inédit de SiMonde et Mia... Source: Anik Deslauriers
Libellés :
Anik Deslauriers,
bande dessinée,
comic strip,
entrevue,
SiMonde et Mia
lundi 23 janvier 2012
Le G-Anime arrive!
Plus que quelques jours avant le G-Anime, une convention annuelle sur l'animation japonaise et le manga, organisée La Société d'Animation Japonaise de Gatineau. Quoique les inscriptions en ligne sont maintenant terminées, les laisser-passers seront disponibles à l'entrée.
En plus des mordus d'animation et de bande dessinée asiatique, vous pourrez rencontrer des artistes invités, incluant les artistes BD Elise Vézina-Easey, Jay Odjick et le groupe créatif Kyowa Québec, et assister à de nombreux ateliers et activités. Plusieurs ateliers seront consacrés au 9e art, entre autres 'Initiation aux comics', 'Influence du manga sur le comic américain', 'Mangas à découvrir', 'Le manga c'est de la BD!' et 'Manga historique' (horaire et infos disponibles sur le site du G-Anime).
G-Anime - le 27, 28 et 29 janvier au Palais des Congrès de Gatineau
En plus des mordus d'animation et de bande dessinée asiatique, vous pourrez rencontrer des artistes invités, incluant les artistes BD Elise Vézina-Easey, Jay Odjick et le groupe créatif Kyowa Québec, et assister à de nombreux ateliers et activités. Plusieurs ateliers seront consacrés au 9e art, entre autres 'Initiation aux comics', 'Influence du manga sur le comic américain', 'Mangas à découvrir', 'Le manga c'est de la BD!' et 'Manga historique' (horaire et infos disponibles sur le site du G-Anime).
G-Anime - le 27, 28 et 29 janvier au Palais des Congrès de Gatineau
Libellés :
animation japonaise,
anime,
bande dessinée,
évènement,
G-Anime,
Gatineau,
manga
Inscription à :
Articles (Atom)