Le printemps arrive à grands pas et avec lui un nouveau projet du studio coopératif Premières Lignes, le premier opus d'une série intitulée 'Le Cycle des Mandragores'.
Un aperçu de la série
Le Cycle des Mandragores est un cycle en quatre temps, plus précisément, un projet en quatre recueils distincts. Quatre livres partagés entre la bande dessinée et le récit graphique qui sauront nous rassembler autour d’une thématique identitaire nous interpellant et nous touchant tous autant que nous sommes : la femme.
Chez Premières Lignes, ce projet s’inscrit parfaitement dans la collection 'Souches' qui privilégie les récits graphiques parlant de nous et dont l'aspect identitaire est abordé par le contact des cultures et des générations. La souche et ses racines sont ce qui reste du tronc quand l’arbre a été coupé et la femme, symbole d’origine, est sans doute la figure qui les incarne le mieux. Le titre de cette entreprise artistico-littéraire place donc en son centre l’image de la mandragore, reflet de la femme-racine. La femme, c’est la base, la source d’un arbre généalogique, d’une famille, d’une suite de descendants, d’une lignée. De surcroît, d’une langue maternelle. Sa sève coule en nous et renaît dans les veines de nouvelles générations.
Ce projet se déploiera sur une période de deux ans et constituera ce que nous appellerions une œuvre cyclique, car qui parle de femmes, parle inévitablement de cycles. En effet, force est de constater que la figure féminine est reliée au cycle de la vie et au cycle œstral. Pour cette raison et pour faire écho aux quatre saisons qui, du printemps à l’hiver, sont les images réfléchies du cycle de la vie, de la naissance à la mort, quatre récits seront produits.
Sous la direction de Valérie Mandia, des bédéistes d’ici projetteront ainsi leur vison de la
femme, racontant des pans de vie de figures féminines ayant marqué leurs souvenirs.
Description du 1er Cycle
Yann Rondeau ose poser un regard sur la relation trop peu explorée entre une mère et son
fils. Une relation parfois conflictuelle qui se développe autour d’une langue maternelle
et qui donne naissance à un langage artistique maternel. Dans cet ouvrage matrilinéaire,
la femme-squelette symbolise le cycle vie/mort/vie. Et, comme toute histoire d’amour,
Ma est composé de phases différentes dans lesquelles bien des choses s’éteignent et
renaissent que ce soit les rêves, les attentes, les désirs, les peines, les passions, les
douleurs, la confiance, la colère…
Le cycle des Mandragores, collection 'Souches' de Premières Lignes, disponible au printemps 2012.
Source: Valérie Mandia
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