Paul Roux et Ian Fortin en séance de signature au kiosque des éditions Premières Lignes. |
Présenté ce week-end à la Maison du citoyen, l'événement culturel, qui effectuait un retour après quatre années d'absence, a roulé comme sur des roulettes. Ne sachant pas le nombre précis de visiteurs qui ont passé le tourniquet ce week-end, la présidente des RDVBD, Diane Chévrier, estime que des milliers de personnes se sont déplacés.
Depuis septembre que l'équipe de bénévoles travaille à fond la caisse, déclare Mme Chévrier. «On a démontré l'utilité et l'intérêt d'organiser un tel événement. Les amateurs de la BD et de la lecture étaient présents. Les ventes ont dépassé nos attentes. Les auteurs sont contents. Quoi demander de mieux?»
Sachant que le public cible est restreint contrairement aux festivaliers de rock à Montebello, la présidente des RDVBD affirme que l'événement a attiré les jeunes familles. «Les BD, ce n'est pas seulement pour les plus enfants. Les parents en achètent aussi et à ce temps-ci de l'année, c'est le moment idéal pour en offrir en cadeau.»
L'occasion était aussi parfaite pour faire découvrir les auteurs de bande dessinée de la région et aussi du Québec, qui est aussi un des mandats que remplissent les RDVBD. «Tintin, tout le monde connaît ça. Nous, ce qui nous intéresse, ce sont les auteurs de Gatineau, les jeunes et les vedettes de l'heure. C'est à ça que sert un événement comme les Rendez-vous de la bande dessinée.»
Et les BD ont fait la une et les manchettes ces dernières semaines. Le quotidien montréalais Le Devoir a publié une édition spécialement en bande dessinée. Au même moment, une exposition du neuvième art débutait au Musée des beaux-arts de Montréal. Le timing était parfait, croit l'organisatrice en chef de l'événement.
Les files pour les séances de dédicaces ne faisaient que s'allonger, indique Mme Chévrier. «Des auteurs se disaient que peu de personnes allaient venir. Je peux vous dire qu'ils ont signé et signé des livres à n'en plus finir.»
Les prochains Rendez-vous sur les planches à dessin
Même si Diane Chévrier mentionne que l'organisation ne pense pas à 2014, des idées découlent déjà pour l'année prochaine. «Le vendredi matin a bien fonctionné avec les écoles, mais on a envoyé l'invitation sur le tard. On n'a aussi pas eu le temps d'aller chercher des artistes internationaux. L'an prochain, on aura plus de temps pour ça. Les matchs d'impro-BD ont bien fonctionné. On pourrait peut-être même faire une ligue à Gatineau.»
La Ville de Gatineau n'a pas encore donné le feu vert à l'édition 2014, mais la principale intéressée estime que l'organisation a réussi la mission qu'on lui a donnée.
Même si Diane Chévrier mentionne que l'organisation ne pense pas à 2014, des idées découlent déjà pour l'année prochaine. «Le vendredi matin a bien fonctionné avec les écoles, mais on a envoyé l'invitation sur le tard. On n'a aussi pas eu le temps d'aller chercher des artistes internationaux. L'an prochain, on aura plus de temps pour ça. Les matchs d'impro-BD ont bien fonctionné. On pourrait peut-être même faire une ligue à Gatineau.»
La Ville de Gatineau n'a pas encore donné le feu vert à l'édition 2014, mais la principale intéressée estime que l'organisation a réussi la mission qu'on lui a donnée.
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