mercredi 11 juin 2014

Vents d’Ouest achète Studio Premières Lignes

Du site Info 07.

Michel Lavoie, coordonnateur, Éric Péladeau, Benoit Tolszczuk, président du CA et Paul Roux.

Avec l’acquisition des Éditions Studio coopératif Premières Lignes, les Éditions Vents d’Ouest se lancent désormais dans un nouveau créneau.

Vents d’Ouest publie depuis plus de vingt ans de la littérature générale et jeunesse. Avec cet ajout, ils publieront désormais des bandes dessinées. La première publication sous la nouvelle bannière se fera dès l’automne. « C’est un grand jour pour Vents d’Ouest et le Studio Premières Lignes », insiste le coordonnateur de Vents d’Ouest, Michel Lavoie.

Les premières discussions ont eu lieu il y a un an entre les deux parties. « Le but de nos discussions c’était au départ de penser à une nouvelle collection chez nous », indique-t-il. Tout le processus s’est fait dans le respect, la bonne entente et l’ouverture d’esprit, ajoute le coordonnateur. Tout s’est mis en branle quand Premières Lignes a acquis la collection de Paul Roux, Ariane et Nicolas. Au départ, le projet était de coéditer le tout, puis la fusion des deux organisations a été abordée.

La nouvelle collection, qui se nommera Premières Lignes, sera codirigée par les bédéistes Paul Roux et Éric Péladeau. Ce dernier s’est joint au Studio Premières Lignes en 2009 et en assure la présidence depuis 2011.

Pour ce dernier, le changement arrivait à un bon moment pour l’organisation. « Premières Lignes a survécu grâce à des passionnées de la bande dessinée sur toutes ses formes », raconte Éric Péladeau. C’est que tour à tour, une poignée de passionnées se sont relayées pour porter à bout de bras la coopérative. Du même coup, ils se sont épuisés et ont passé le flambeau. Depuis quatre ans, c’est Éric Péladeau qui travaillait d’arrache-pied à la présidence de l’organisation.

Mais sans la proposition de Vents d’Ouest, la coopérative n’aurait peut-être pas survécu plus d’une autre année. « Ça fait très longtemps qu’on cherche des solutions viables pour que Premières Lignes puissent perdurer, ajoute M. Péladeau. Sans la proposition de Vents d’Ouest, j’ai l’impression que Premières Lignes n’auraient pas duré très longtemps. »

Vents d’Ouest invite d’ailleurs les auteurs de bandes dessinées d’ici et d’ailleurs à soumettre des projets de publication.

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